Ambiance
humide aujourd’hui aux Sables d’Olonne, à la veille du départ de la 11ème
édition de la SOLO ARRIMER. Beaucoup de pluie certes mais surtout de la concentration
à bord des 26 Figaro Bénéteau 2 amarrés à Port Olona. Une journée dédiée aux
derniers préparatifs et à l’étude des précieux fichiers météos qui annoncent
des conditions musclées pour les prochains jours. Un parcours de 320 milles
entre les île d’Yeu, Ré et Belle-Ile qui s’annonce donc délicat…
Stratégie
et tactique ne seront pas au programme…
Houle,
mer formée, pluie et coup de vent étaient au programme aujourd’hui. « Demain, cela devrait se calmer un peu
sur la ligne de départ avec toutefois de la houle et un vent de 15 à 17 Nd,
précise Denis Hugues, directeur de course. Cela
sera assez tranquille pour le premier tour de l’île de Ré mais le vent va ensuite
commencer à rentrer (de secteur ouest) pour montrer jusqu’au Phare des Birvideaux. On
attend du vent très fort en deuxième partie de la nuit de jeudi à vendredi. Les
concurrents auront un bon 20-25 nd avec des rafales à 35 à 40 nœuds. »
Cela se
calmera pour le deuxième tour de Ré avec des vents entre 8 et 12 nd mais les
figaristes devront prendre en compte les coefficients de marée assez importants
ces prochains jours (Coeff 95 demain jeudi).
Au
second passage de l’île de Ré, les éventuels retardataires risquent de subir la
renverse lors de la remontée sur Les Sables. Des écarts assez importants risquent donc de
se former et de pénaliser les derniers…
Départ
jeudi 11 avril à midi
Les concurrents
sont attendus en deuxième partie de nuit vendredi, les derniers samedi en fin
de matinée.
Verbatim des skippers :
Yann
Eliès, Groupe Queguiner :
« Nouvel objectif après
mon abandon sur la Transat Bretagne - Martinique ! Je connais bien la Solo
Arrimer pour être venu l’année dernière (Yann avait terminé 2ème).
C’est une très bonne course, pas encore trop stressante car tous les skippers
sont disponibles, l’organisation est sympa, on est heureux d’être aux Sables.
En plus on a déjà un beau plateau ici, donc un bon étalonnage pour la Solitaire
du Figaro. Les conditions ne vont pas me surprendre ; on a déjà vu de « belles
» conditions en Atlantique au départ de la Transat (N.D.L.R avec Thierry
Chabagny et Fred Duthil). »
Nicolas
Lunven, Generali :
« Ça s’annonce être une
belle course, ventée et humide ! Cela ne va pas forcément être très
stratégique en terme d’options météo mais ça sera intéressant en terme de
conduite et technique du bateau. Ce sera sûrement très sollicitant du fait des
conditions assez rudes… »
Jean-Pierre
Nicol, Bernard Controls :
« 10
à 15 vainqueurs potentiels de La Solitaire du Figaro cette année sur la Solo
Arrimer : un plateau très intéressant, surtout pour cette saison, où je me
concentre sur le Figaro en particulier. Ici les contrôles de jauge sont très
rigoureux, les formats d’épreuves assez similaires à ceux de la Solitaire :
c’est un très bon entrainement ! »
Fred
Rivet, DFDS Seaways :
« C’est
une course de préparation pour moi. J’ai la chance d’exercer le métier d’officier
chez DFDS Seaways qui ont accepté de me soutenir sur la course au large. C’est
vraiment un projet interne dont l’objectif est la Solitaire du Figaro. Ça va
être venté pour une remise en jambe, c’est d’entrée de jeu des grosses conditions,
donc un bon challenge. »
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